Résultats et rapports téléchargeables
Présentation synthétique du projet
Le projet Posidonia constitue notre réponse au 3ème Appel à projets 2004 émis dans le cadre du P.I.C. InterregIIIB-Méditerranée occidentale-Medocc. Il a été accepté le 13 mai 2005.
Le projet Posidonia a pour objectifs la «Mise en cohérence, le développement, l’harmonisation et la validation de méthodes d’évaluation de la qualité du milieu littoral par le suivi de l’herbier de Posidonia oceanica».
Ces objectifs réunissent quatre régions méditerranéennes : Catalogne, Corse,PACA, et Ligurie.
Il a été rédigé grâce aux compétences et aux efforts conjugués de :
- l'Université de Barcelone (Département d’écologie) pour l’Espagne,
- l'Ifremer Méditerranée, du Service Mer de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA), de l'Université de Corse (EQEL) et du GIS-Posidonie pour la France,
- l'Agence régionale de protection de la Région Ligurie (ARPAL) et de l'Ente per le nuove tecnologie, l'energia e l'ambiente (ENEA) pour l’ Italie,
- du centre d’Activités Régionales pour les Aires Spécialement Protégées (PNUE-PAM/RAC/SPA, basé en Tunisie).
Motivation et contexte dans lequel s'inscrit le projet
Reconnu de longue date, le rôle majeur pour l'équilibre de l'écosystème côtier de l’herbier de posidonie s'est traduit au plan réglementaire par l’instauration d’un statut de protection. P. oceanica est par conséquent protégée par la loi en France (arrêté du 19 juillet 1988) dans le cadre de la Loi du 10 juillet 1976 relative à la protection de la nature ainsi qu’en Espagne. Les herbiers sont également pris en considération, en tant que biotope, dans le décret d’application de la «Loi littoral » n°86.2 du 3 janvier 1986, figurent au niveau de la «Directive Habitats» [1] de l’Union Européenne du 21 mai 1992, et apparaissent dans les annexes des Conventions de Barcelone et de Berne. Enfin, le plan d’action pour la Conservation de la végétation marine en Mer Méditerranée (Malte, 1999) se propose de mettre en œuvre des mesures de gestion et de protection des espèces végétales marines, de lutter contre la dégradation de ces formations, considérées comme des clés de voûtes des écosystèmes littoraux, et d’assurer leur conservation. Les mesures envisagées pour y parvenir sont de favoriser la collecte des informations les concernant, d’assister les état membres dans la prise de décision concernant la gestion de ces formations et de promouvoir des actions de surveillance à long terme.
Quatre groupes de travail ont été constitués :
groupe 1 : coordination
groupe 2 : cartographie
groupe 3 : surveillance
groupe 4 : bio-indicateurs