Un monde inconnu, difficile d'accès, lointain ...
Quand, le 14 décembre 1972, le dernier vol du programme Apollo quitta le sol lunaire, moins de deux ans après que Neil Amstrong ait pour la première fois marché sur la Lune, le monde entier pouvait alors croire que l’exploration de notre proche univers était terminée et qu’il faudrait désormais se tourner vers Mars ou Jupiter pour de nouvelles découvertes.
Pourtant, au même moment, près des deux tiers de la superficie de notre planète étaient encore presque totalement inviolés. Seule une poignée d’hommes, moins nombreux que ceux qui avaient volé dans l’espace, pouvaient prétendre avoir vu, en de très rares points de l’océan, les grands fonds océaniques. On avait parcouru plus de chemin sur le sol lunaire que sur les fonds abyssaux.
Trente ans plus tard, où en sommes nous ?
Mais avant, comment expliquer que les mers lunaires soient mieux connues que les fonds océaniques terrestres ?
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