D’ici à 2100, de nombreuses proliférations de microalgues toxiques se maintiendront dans les eaux littorales européennes, et ce quel que soit le scénario climatique du GIEC. Des événements extrêmes, plus fréquents et plus intenses, rendront ces efflorescences plus imprévisibles. Elles impacteront davantage la biodiversité de notre écosystème littoral mais aussi les productions conchylicoles. C’est l’un des constats majeurs des équipes de l’Ifremer et de l’Université de Nantes impliquées dans le projet européen CoCliME qui a touché à sa fin.
Six mois après le lancement du programme de sciences participatives Fish & Click, l’équipe du laboratoire « Technologie et biologie halieutique » de l’Ifremer de Lorient a reçu près de 700 signalements. 4 000 déchets d’engins de pêche ont ainsi été identifiés en mer et sur le littoral de Bretagne, de Normandie et des Hauts-de-France via le site internet et l’application mobile créés par l’Ifremer.
Vendredi 19 mars 2021, l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer – Ifremer, et l’Institut de recherche pour le développement - IRD, signent un accord-cadre d’une durée de 5 ans. Il vise à renforcer le positionnement de la recherche marine pour le développement en France, dans les Outre-mer, en Europe et à l’international et à consolider une coopération favorisant des solutions durables.
Faute de données facilement accessibles, le paysage de la recherche publique française dans le domaine des sciences et techniques de la mer restait flou. A la demande du Conseil National de la Mer et des Littoraux, le COMER (Comité spécialisé pour la recherche marine, maritime et littorale) et l’Ifremer se sont lancés dans un travail d’inventaire pour établir une cartographie plus précise du secteur grâce à l’expérimentation d’une nouvelle méthodologie.
Un partenariat transmanche utilisera une technologie innovante de suivi acoustique sous-marin pour identifier les conditions environnementales préférées par quelques espèces halieutiques d’importance pour se développer. Le projet FISH INTEL, doté d’un budget de 4 millions d'euros dont 2,8 millions d'euros financés par le Fonds européen de développement régional via le Programme Interreg France (Manche) Angleterre, se concentrera sur une série de sites répartis sur les côtes du sud de l'Angleterre, du nord de la France et de la Belgique.
Une révolution en matière d’observation, de surveillance et de services marins et maritimes est en marche. Elle repose sur une technologie émergente, l’internet des objets, développée par Kinéis. A travers cet appel à manifestation d’intérêt lancé en concertation avec les Pôles Mer Méditerranée et Bretagne-Atlantique, l’Ifremer souhaite accélérer le développement de nouveaux produits et services utilisant l’IoT de Kinéis au service de l’économie bleue, des usages, de la connaissance et de la protection des océans.
Méthaniers, pétroliers, porte-conteneurs, navires de croisière… Ces mastodontes de la mer s’équipent de plus en plus de nouveaux attributs pour limiter leur consommation de carburant. Une nouvelle solution développée par la start-up Blue Fins et l’Ifremer devrait faire son apparition sur le marché d’ici 2023 : un foil qui utilise l’énergie de la houle pour aider à la propulsion des navires.