L’acidification des océans est une réalité scientifique établie. Comment les huîtres et les poissons s’adaptent-ils à ce phénomène qui devrait s’accentuer ? Des essais sont actuellement menés sur deux générations d’animaux (une génération exposée et sa descendance) dans les bassins de l’Ifremer pour répondre à cette question.
La qualité des eaux littorales de Méditerranée s'améliore globalement d'année en année et l'évaluation de la faune qui peuple les fonds marins et d'éventuelles contaminations, est régulière et obligatoire. Ce 21 mars et jusqu'au 12 avril, 5 scientifiques embarquent à bord du navire de recherche de l'Ifremer, L'Europe, pour mener de nouvelles mesures et assurer le suivi imposé par les directives européennes visant à évaluer la qualité des masses d'eaux.
Qu’est-ce qu’un mollusque fortement répandu sur nos côtes a de commun avec l’homme ? L’effet Warburg. C’est ainsi qu’est nommé le phénomène de développement cellulaire, responsable de la croissance des cancers. Il est pour le moment irréversible chez l’homme. Mais l’huître creuse, elle, parviendrait à le contrôler.
Les explorations et les études moléculaires ont montré que les grands fonds sont richement dotés en espèces, pourvues d’une physiologie exceptionnelle. Cependant, la connaissance de la biodiversité de ce domaine est encore très limitée et les inventaires moléculaires restent jusqu’à maintenant concentrés sur le monde viral et microbien.
Comment savoir où et quand les poissons se nourrissent et se reproduisent ? Comment identifier leurs routes migratoires pour mieux estimer leur abondance ? Les données requises pour répondre à ces questions et ainsi mieux connaître et observer les poissons nécessitent des mesures physiologiques individuelles in situ. Pour obtenir ces mesures, il est indispensable de suivre les poissons dans leur milieu naturel grâce à de nouveaux outils.