Au-delà des risques liés à l’ingestion de microplastiques, des scientifiques ont récemment montré que les additifs chimiques contenus dans les plastiques des pneus et les autres caoutchoucs constituent un autre danger pour la vie marine. Exposées à cette contamination, les huîtres creuses voient leur capacité de reproduction et leur bilan énergétique réduits.
Une équipe de l’Ifremer vient de découvrir des mécanismes-clés qui régissent les interactions entre les phages, ces virus-prédateurs, et leurs proies, des bactéries du genre Vibrio, responsables de mortalités chez les huîtres creuses. Un premier pas essentiel pour savoir si les phages peuvent être utilisés pour de nouvelles thérapies durables et écoresponsables contre ces bactéries.
Le ICES Journal of Marine Science, journal scientifique de renom, vient d’ouvrir ses colonnes à l’étude de deux chercheurs de l’Ifremer – Paul Marchal et Youen Vermard- qui ont développé une nouvelle méthode croisant de manière inédite des jeux de données du Système d’Informations Halieutiques de l’Ifremer, pour analyser plus finement les interactions entre stratégie des pêcheurs et évolution des ressources dans le secteur des pêcheries mixtes en Manche orientale.
À bord du plus grand navire de la Flotte océanographique française, 75 étudiants, scientifiques, des métiers maritimes ou en formation artistique, vont vivre une expérience unique d’échange et d’apprentissage autour des enjeux de l’océan de demain. Une rencontre inédite entre les jeunes d’outre-mer, des pays du bassin de l’océan Indien et de l’hexagone, ancrée dans la diversité et le partage. De La Réunion à Mayotte en passant par les îles Éparses, ils observeront, échangeront, débattront et transmettront leurs témoignages et leurs vécus. Ils seront alors force de sensibilisation et d’initiatives et deviendront des passeurs pour un océan plus durable.
Depuis quelques années, les scientifiques observent sur nos côtes l’apparition de microalgues toxiques habituellement tropicales. Est-ce un signe du changement climatique ? Les microalgues toxiques endémiques risquent-elles de proliférer davantage dans le futur ? A l’Ifremer, ces phénomènes sont surveillés de près pour mieux protéger les citoyens et la biodiversité marine.
Détenteur de secrets, et menacé par le changement climatique, l’océan est pourtant le véritable poumon de notre planète. Comment les scientifiques explorent cet écosystème ? Quels sont les leviers pour préserver la richesse de la vie marine ? Autant de questions auxquelles répond l’exposition «L’Océan, colosse aux pieds d’argile», conçue par le CNRS et l’Ifremer, en partenariat avec la RATP. À partir du 13 mai, et jusqu’au 11 juillet, elle sera affichée durant deux mois dans les couloirs de la station Montparnasse-Bienvenüe (Paris–couloir de la correspondance lignes 4, 6, 12 et 13).
Aborder le dérèglement climatique autrement ? C’est le défi relevé par l’Ifremer avec une création artistique originale et inclusive, adaptée à tous les handicaps. Plongez dans l’univers du conte lors d’une représentation du spectacle « Il était une fois… Le dérèglement climatique vous est conté : Ostrea et Argo, les meilleurs amis de la planète ».
Écosystème le plus étendu sur Terre, les grands fonds abritent une impressionnante biodiversité et fournissent une richesse de ressources. Et pourtant, les grands fonds sont aussi les écosystèmes les moins explorés et le moins compris sur Terre. Il y a un besoin urgent de développer des technologies pour accéder, comprendre et protéger cet environnement si unique. De plus, ces dernières années, les pressions anthropiques dans les environnements profonds ont augmenté de façon exponentielle et nous sommes tous conscients que l’environnement profond est un trésor de biodiversité, de ressources et la dernière frontière sur Terre pour le biomimétisme.